Quels que soient les modèles qui se succèdent, l'universalité de BMW réside avant tout dans la qualité de ses moteurs. Ainsi, la nouvelle série 3, présentée à Genève (et qui remplace sa sœur aînée apparue en 1998) sera-t-elle commercialisée en 4 versions différentes : 3 blocs essence et 1 diesel. La 330i, pour le moment, est le sommet de la gamme essence avec un V6 de 258 ch, soit 27 de plus que sur le modèle précédent ! Ce moteur fabuleux est aussi incroyablement léger grâce à l'emploi massif du magnésium, ce qui est une première pour une voiture de série.
Les performances sont au rendez-vous avec un passage de 0 à 100 km/h franchi en 6,3 s. seulement. Côté diesel, la 320d passe de 150 à 163 ch, ce qui lui permet d'accéder aux 100 km en seulement 8,3 s. pour une consommation moyenne de 5,7 l/100 km. L'architecture mécanique est également le point fort de BMW avec ses deux roues motrices (la série 3 existera aussi en version 4 roues motrices), son moteur longitudinal et une répartition de la charge à égalité entre les deux trains.
Extérieurement, la série 3 voit ses dimensions sensiblement augmenter par rapport à l'ancien modèle, qu'il s'agisse de l'empattement qui s'allonge de 3,5 cm, de la longueur (+ 4,9 cm), de la largeur (+ 7,8 cm) et de la hauteur (+ 0,6 cm). Tout en conservant les proportions de ses aïeules, la série 3 corrige donc l'une de ses faiblesses qui était d'offrir une habitabilité assez médiocre pour une voiture familiale (ce qui ne l'a pas empêché d'être la "familiale" la plus populaire en Europe devant les Renault Laguna et Peugeot 407 avec 2,9 millions d'exemplaires vendus depuis 1998). Esthétiquement, ce modèle "sportif et familial" affiche le fameux "flame design" prôné par Chris Bangle, le patron du style BMW, avec un look plus harmonieux et classique, moins arrogant. Raffiné mais un brin austère, le cockpit impressionne aussi avec sa planche de bord habillée de garnitures en bois et son écran couleur central dédié au système multimédia iDrive (en option, disponible jusqu'alors que sur la série 7).
Conçue pour obtenir 5 étoiles aux crash tests EuroNCAP, la nouvelle série 3 se distingue par ses nombreuses innovations technologiques en matière de sécurité, à l'image de ses 6 airbags et de ses pneus antidéjantage qui permettent de rouler 250 km à une vitesse maximale de 80 km/h même après crevaison. À noter également la nouvelle gestion intelligente du freinage qui " lèche " automatiquement les disques pour les sécher par temps de pluie.
mercredi 10 mars 2010
BMW M6
Ceux qui l'ont vue n'en reviennent pas et n'ont qu'un commentaire à la bouche : "une vraie bête de course !" Avec l'avènement de la M6, BMW ne fait pas dans la demi-mesure et enrichit sa gamme "M" déjà prestigieuse. Historiquement, la première BMW M a vu le jour en 1979 avec le lancement de la M1, un coupé au look avant-gardiste et propulsé par un 6 cylindres en ligne de 277 ch. Mais s'il fallait trouver une "ancêtre" proche de la M6, ce serait la M 635 CSi créée en 1986 et dont le moteur M88/1 défrayait déjà la chronique avec ses 286 ch et un passage de 0 à 100 km/h en 6,4 s...
Performance aujourd'hui totalement dépassée puisque le nouveau bolide, présenté par la firme de Munich comme "la voiture la plus rapide de l'histoire", est équipé d'un V10 5.0 de 507 ch emprunté à la fabuleuse M5. Cette surpuissance est d'autant plus impressionnante que la voiture est allégée (1 710 kg contre 1 830 kg pour la berline) notamment grâce à l'adoption d'un toit en carbone. La M6 atteint donc les 100 km/h en 4,6 s. et les 200 km/h en 14 s. Et si 330 km/h sont affichés au compteur, la vitesse de pointe est heureusement bridée électroniquement à 250 km/h*.
Comme la M5, la M6 est bardée des nouvelles technologies de BMW : transmission mécanique robotisée SMG à 7 rapports avec fonction Drivelogic (le pilote dispose de onze options lui permettant d'adapter le changement de vitesse à son style de conduite ou à des conditions extrêmes), "bouton de puissance" permettant de moduler la caractéristique du moteur entre une puissance limitée à 400 ch et une "explosion totale".
Sur le plan de l'esthétique, la patte de Chris Bangle est bien sûr immédiatement identifiable à l'image des lignes tendues et des proportions harmonieuses. On notera cependant un net élargissement des ailes ainsi que des bas de caisse plus "musclés" et un nouveau bouclier abaissé orné de "lèvres aérodynamiques" (des "flaps"). Les phares, de leur côté, sont placés plus haut, par rapport au modèle de base, et sont intégrés au pare-chocs.
Mais un "bolide" se doit aussi d'avoir une monte pneumatique à la hauteur ; celle-ci est "monstrueuse" : 255/40 ZR 19 à l'avant et 285/35 ZR 19 à l'arrière ! Plus légères de 1,8 kg, les jantes en aluminium matricé de 19 pouces à 5 branches doubles laissent apparaître les disques et les étriers flottants du système de freinage. * Attention au respect des vitesses. N'oubliez pas que les vitesses de pointe du type 250 km/h ne peuvent être atteintes que sur circuit fermé.
Performance aujourd'hui totalement dépassée puisque le nouveau bolide, présenté par la firme de Munich comme "la voiture la plus rapide de l'histoire", est équipé d'un V10 5.0 de 507 ch emprunté à la fabuleuse M5. Cette surpuissance est d'autant plus impressionnante que la voiture est allégée (1 710 kg contre 1 830 kg pour la berline) notamment grâce à l'adoption d'un toit en carbone. La M6 atteint donc les 100 km/h en 4,6 s. et les 200 km/h en 14 s. Et si 330 km/h sont affichés au compteur, la vitesse de pointe est heureusement bridée électroniquement à 250 km/h*.
Comme la M5, la M6 est bardée des nouvelles technologies de BMW : transmission mécanique robotisée SMG à 7 rapports avec fonction Drivelogic (le pilote dispose de onze options lui permettant d'adapter le changement de vitesse à son style de conduite ou à des conditions extrêmes), "bouton de puissance" permettant de moduler la caractéristique du moteur entre une puissance limitée à 400 ch et une "explosion totale".
Sur le plan de l'esthétique, la patte de Chris Bangle est bien sûr immédiatement identifiable à l'image des lignes tendues et des proportions harmonieuses. On notera cependant un net élargissement des ailes ainsi que des bas de caisse plus "musclés" et un nouveau bouclier abaissé orné de "lèvres aérodynamiques" (des "flaps"). Les phares, de leur côté, sont placés plus haut, par rapport au modèle de base, et sont intégrés au pare-chocs.
Mais un "bolide" se doit aussi d'avoir une monte pneumatique à la hauteur ; celle-ci est "monstrueuse" : 255/40 ZR 19 à l'avant et 285/35 ZR 19 à l'arrière ! Plus légères de 1,8 kg, les jantes en aluminium matricé de 19 pouces à 5 branches doubles laissent apparaître les disques et les étriers flottants du système de freinage. * Attention au respect des vitesses. N'oubliez pas que les vitesses de pointe du type 250 km/h ne peuvent être atteintes que sur circuit fermé.
lundi 8 février 2010
BMW M3
La BMW M3 est la version haute-performance de la BMW Série 3, conçue par branche BMW M de la marque bavaroise BMW.
Cette voiture a vu le jour pour la première fois en 1986, fabriquée sur la base du châssis E30.
À l'origine conçue dans le but de gagner des courses, les générations suivantes furent avant tout développées à destination d'une clientèle de plus en plus nombreuse et amatrice de la super-sportive.
En plus de 20 ans, la BMW M3 est passé d'un 4 cylindres de 200 ch à l'actuel V8 de 420 ch.
dimanche 18 mars 2007
Un peu d'histoire
BMW est née en 1917,de la fusion de 2 entreprises de mécanique de Munich. Elle était à l'origine un fabricant de moteurs d'avion. C'est ce que rappelle l'emblème de la marque : une hélice en mouvement sur fond des couleurs de la bavière: bleu et blanc.
À la suite de la défaite de l'Allemagne lors de la première guerre mondial, il lui fut interdit de produire des avions ainsi que des moteurs pour son pays, et la compganie était obligé de changer leurs produits pour pouvoir continuer.
À la suite de ce changement, la compagnie produisit des moteurs pour motocyclettes (1922, avec un bicylindre à plat dessiné par Max Rfiz), voitures et camions.
La production de motos prit beaucoup d'ampleur au fil des années, avec un investissement important dans la compétition. En 1929, une BMW atteint la vitesse impressionnante de 216,75 km/h, pilotée par Ernst Henne.
La production de motos prit beaucoup d'ampleur au fil des années, avec un investissement important dans la compétition. En 1929, une BMW atteint la vitesse impressionnante de 216,75 km/h, pilotée par Ernst Henne.
Après quelques années d'interdictions, la production de moteurs d'avions reprit dans les années 1930, d'abord pour la fabrication de moteurs Pratt & Whitney, puis avec le moteur radial BMW 801 qui équipa le Focke-Wulf FW 190. En 1939, il équipe le Junker 52. Quelques années plus tard, soit en 1944, BMW met au point le premier turboréacteur au monde.
À suivre...
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